Un jour comme un autre... Ou pas ? (Pv Ayumi Hazano) ~Terminé~

Moi, c'est Naoki Okinawa. Je vis là, dans ce petit centre aéré catholique, fondé par mon oncle, ce dernier avait pour nom : Père Joseph Okinawa. Aujourd'hui, je reprends les rennes, car bon, je vais en avoir besoin pour cacher ma couverture. Tout le monde dans le réseau de la police connait un détective très expérimenté nomme N. Personne ne sait que je suis ce fameux "N." et tout le monde pense que je suis le père de la chapelle de ce centre aéré. Bonne couverture, n'est-ce pas ? D'autant plus, je vis dans ce centre, il sera donc pour vous impossible de me contacter sous le nom de N. Pourquoi ? Pour deux raisons, la première, c'est que seule la police me connaît sous ce nom et encore, aucun enquêteur ne m'a vu ou ne m'a jamais entendu parler avec ma voix originale. Je traficote toujours ma voix pour ne pas qu'on la reconnaisse. C'est une question de prudence, si on en vint à savoir qui je suis réellement, je ne serais pas dans la mouise... Si l'on vint connaître une seule information pouvant remonter à moi sous ce nom, je serais mort. Parce qu'à part la police, Ludovic, le frère de cette église et également mon frère à moi, connait ce secret et c'est le seul intermédiaire entre la police et moi. Ludovic, c'est "The Anonymous Guys". Tout le mondez dans la police le connait, mais c'est comme moi, personne ne connait son visage.

Donc on garde ce centre aéré, c'est un peu une couverture, mais c'est aussi un plaisir que l'on nomme "l’œuvre du seigneur". Autour de tous, nous faisons courir librement les enfants dans une cour grande et espacés, on laisse des jeux de société, un billard et ce genre de choses. La journée c'est 5$ et le moi c'est 50$. On ne demande rien pour une liberté gigantesque. Il y a un terrain de foot, de baskets, de Hand-Ball, le frère Ludovic fait des activités interactives pour les enfants et moi je reste au bureau à travailler. Ce qui est bien, c'est que récemment, des personnes qui doivent avoir pas loin des 15-20 ans viennent pour se détendre. L=Pour les gens à partir de 18 ans c'est gratuit, évidemment. En revanche, pour les enfants c'est payant, je veux dire, on ne bosse pas pour rien non plus. Bref, je cherchais finalement à avoir de nouvelles indications pour la prochaine colonie. Rien de plus banale, mais mon ordinateur vint faire des bips et un écran plan avec un dessins sous la forme d'un "N" apparu. Je vint sortir mon micro où je déformais ma voix, avant de répondre

« N. J'écoute ?

- N. Nous avons besoin de tes services, on a sonné avec ton portable, mais...

- Vois ça avec TAG. Quand il se pointera. »

Je ferma mon ordinateur violemment. Je n'avais pas que ça à faire, que l'on me prévienne au moins, avant. Bref, je finis par continuer de bosser là-dessus. Il était tôt, il était environ 5h30 du matin, les enfants arrivaient tôt le matin, c'est bien vrai. Bon, tout le monde respectait les règles, je n'avais pas besoin de les surveiller et puis les adultes pourraient s'en charger. M'occupant ainsi de cette colonie, je cherchais à trouver les moyens de transports, ainsi que l'argent qu'il me faudrait pour la semaine. Après tout, c'est les vacances qu'elle aura lieu, autant tout préparé pour être sûr. Sur le coup, je sentit que quelqu'un s'approcha, mais là, en revanche, c'était quelqu'un que je ne connaissais pas, je n'avais aucune idée de qui ça pouvait être... Je voulais aller voir, mais bon, je devais déjà m'occuper d'un truc... Mais comme j'étais poli, je me leva, enfilant ma veste bleu foncée, avant d'aller voir la personne qui venait d'arriver. Une nouvelle ? Qui sait...

Était-elle gênée d'être ici ? Je n'en sais rien, nous ne sommes que de simples pratiquants, ici, donc bon, je doute qu'elle soit mal à l'aise, non, au contraire, elle avait l'air reposée, reposée et calme. Ceci dit, suite à ce que je venais de lui dire, elle avait l'air d'avoir honte. Certes, elle était gentille et arrivais sans doute à me trouver quelque chose que je ne trouvais pas moi-même, oui, peut-être, après je n'en sais rien, mais ce qui m’intriguais vraiment, c'était ce qu'elle pensait. Mais bon, il aurait été compréhensible qu'elle me confonde avec un jeune qui travaillait ici, après tout, on m'a bien confondu avec un employé du pôle emploi alors maintenant je peux m'attendre à tout, ça ne me choque même plus. Elle vint par la suite parler, donnant ainsi donc son nom, la raison de pourquoi elle était là, etc...

« Enchantée Naoki... Euh père. »

Ça commençait bien...

« Je suis Ayumi Hazano. Et... Euh... Je n'ai pas vraiment de raison d'être là... En faite, j'avais besoin de m'aérer l'esprit et comme cet endroit vient d'ouvrir, j'ai fais ma curieuse et je suis entrée ici, et voilà. J'espère que je ne dérange pas... Sinon, désolée, je vous laisserais travailler en paix. »

Huhu, elle était mignonne, mais ce qu'elle ne savait pas c'est qu'elle ne me dérangeait en fait pas du tout, car moi-même j'avais besoin de prendre un peu l'air, au lieu de me prendre la tête avec ces papiers d'merdes. Je lui sourit donc tendrement, avant de lui demander et de lui répondre, par la même occasion d'un ton simple ~

« Ce n'est pas un mal, mais je préfère que tu m'appelles Père. Même si je sais qu'il y a une règle que je suis sûr d'enfreindre un jour sur la religion chrétienne, je doute fortement que cela influence ma vie. Sinon, enchanté Ayumi. »

Je vins par la suite lui serre la main, souriant tendrement les yeux clos en signe de bienvenue. Ça faisait toujours plaisir d'accueillir des gens chez soi, quand on vient d'ouvrir, mais on laisse néanmoins le plus de calme possible, on laisse de côté les cris et les engueulades et nous ne sommes pas non plus 500, mais une quinzaine pour l'instant. Je rajouta d'un ton calme et joyeux, avec un sourire réconfortant ~

« Si vous voulez vous inscrire, c'est volontiers, vous venez les jours que vous voulez et on ne vous demande rien, sauf si vous devez manger sur place, pensez à prendre un pique-nique. Si vous avez besoin de vous confesser, je vous écouterai, je serais à la chapelle. Sinon, vous pouvez tout simplement aller prier, et ceux, que vous soyez chrétienne ou non, la chapelle est ouverte à tous. »

Je vins peu à peu reprendre mon souffle, avant de lui demander une nouvelle fois d'un ton plus rassuré, plus calme et moins stressé ~

« Avez-vous des question, Ayumi ? »

Je gardais un regard qui pouvait s'ouvrir à tout genre de questions, je prêterai attention à tous, donc. Elle pouvait poser ce qu'elle voulait, je m'en fichai un peu, j'étais sûr de pouvoir lui répondre.

Sur le coup, je fus surpris que la demoiselle me demande si elle pouvait venir mais à intervalle irrégulière. Je souris d'amusement avant de lâcher un tout petit rire qui se fit à peine entendre. Tout le monde pouvait venir, évidemment, même peu souvent. Je rajouta avec un beau sourire ~

« Tu sais, pour le nombre de personnes qui risquent de venir ici régulièrement, ça ne me dérangerait même pas de te voir une fois par an, tu sais... »

Je rigola un bref instant avant de regarder autour de moi, les jeunes enfant jouez encore et les travaux n'était pas tout à fait terminés. Je regarda la jeune fille qui avait l'air si innocente et calme, elle était douce et belle, certes, mais bon, rien ne me disait ce qui se cachait derrière ce visage. Je restais méfiant et craintive, je ne voulais pas tomber sur une mauvaise personne une fois de plus. Je soupira un peu, avant de me retourner vers mon frère qui arriva avec des planches. Mon frère aidait donc les ouvriers ? Tiens donc, je ne l'aurais jamais pensé... Je souriait un peu à mon frère en signe de salut puis me retournant vers Ayumi, je l'écoutais parler un nouvelle fois. Je rigolais suite à ce qu'elle venait de me dire, elle me demandais si elle pouvait venir de temps à autres pour faire connaissance. Je rigola un bref instant avant de rajouter ~

« Un jour, tu sais, tu rencontrera quelqu'un de bien, en revanche, essayes de faire plus ample connaissance, ici, tout le monde paye 5 dollars par jour et 50$ par mois. Après, ça c'est que pour la cantine et la participation complète de l’œuvre, évidemment que tu peux rester cinq minutes, je ne te demanderai rien, tout comme la chapelle. L'argent ne sera que pour la cantine si tu y viens ou pou les colonies. Oui, car on organise des colonies de vacances. Je ne te l'ai pas dit ? »

Je restais un air bête avec mes lunettes que j’abaissais un peu, avant de les remettre normalement. J'attendais une réponse de part, me demandant bien ce qu'elle allait répondre.