Discussion Intéressante [PV ~ Ayumi]

J'étais arrivé dans cette académie la veille. Je n'avais même pas attendu et j'étais aller me coucher, en même temps en arrivant à deux heures du matin, on ne peut pas vraiment avoir envie d'autre chose que de dormir, surtout après quatorze heures de trajets. Maintenant que j'étais debout, je n'avais qu'une envie, manger. Je m'habilla assez vite, me coiffa, me maquilla et commença à chercher la cafétéria. Je ne tarda pas à la trouver et à remarquer le nombre important de personne qui s'y trouvait déjà. Je pris un plateau et essaya de faire comme les autres faisais vu que je n'étais pas du genre à commencer les embrouilles dès le matin. J'avais déjà mon casque sur les oreilles, étant ainsi totalement séparé des bruits extérieurs et ça, cela faisais un bien fou. Sur mon plateau, je déposais ce qu'ils prévoyaient pour les petits-déjeuner. Arriver au bout de la file, mon plateau avait entièrement disparu sous la nourriture. Maintenant le problème était de se trouver une table de libre où personne ne viendrait me casser les pieds. En plein milieu de la cafétéria, une table se libéra. Je m'y installa sans plus attendre. Mes pieds se retrouvèrent sur la chaise en face de moi, le son dans mon casque augmenta et je commença mon petit déjeuner en paix.

Je me leva de bonne heure ce matin! Le soleil inondait ma chambre de lumière. En même temps, c'est normal, j'avais oublié de fermer mes volets hier soir!
Arrivée à la cafétéria, j'attrapai un bol et me servi une grosse quantité de céréale au chocolat. Puis, je chercha des yeux une place. Mais pourquoi y'a-t-il autant de monde de si bon matin???
Je soupira et commença à m'avancer, mon regard allant de droite à gauche. Et puis, enfin, au milieu de la pièce, une table où il n'y avait qu'une seule personne.
En m'approchant de plus près, je remarqua de cette fille avait un casque sur les oreilles, apparemment perdu dans son monde musical. Ça ne devrait pas la déranger si je m'assois en face d'elle...
Timidement, je m'approcha d'avantage et l'interpella:

« Euh... Excuse moi... La place en face de toi est libre? »

Comme je m'y attentais, elle ne m'entendait pas. Je pris alors l'initiative de m'assoir, sans son accord. Il sera toujours question de repartir si elle ne veux vraiment pas de moi en face d'elle.
Je posa alors mon plateau sur la table et mes fesses sur la chaise.
Armée d'un grand sourire, j'attendais sa réaction.

Je continuais de grignoter. Je venais déjà d'avaler un pain au chocolats, un croissant et deux bol de céréales différentes. Ma musique me laissais pensive, m'isolant du monde extérieur en me laissant dans un monde de musiques, plutôt violentes. Alors que je croquais une pomme bien juteuse, j'aperçu une fille se mettre en face de moi. Je l'observa un instant. Elle me lançait un sourire idiot et ressemblais un peu à une folle. Le matin, je voulais toujours être seule et voilà que cette fille ce mettait devant moi, sans même m'en avertir ? Mais j'avais promis que je causerais moins de problème. Peut être devrais-je m'en faire une amie ? A peine cette idée m'effleura l'esprit que je m'égosilla avec un bout de pomme. Je bus un coup de jus d'orange, me laissant ainsi reprendre mon souffle. J'enleva mon casque, un peu perturber par son sourire à la noix.

- Tu pourrais pas arrêter de me sourire comme une idiote ?

Je la fixais avec un regard presque assassin, lui lançant cette phrase sur un ton plutôt agressif.

Toujours assise, je la vit retirer son casque après avoir manquer de s'étouffer avec un morceau de pomme.
Et, d'une phrase agressive elle s'adressa à moi:

« Tu pourrais pas arrêter de me sourire comme une idiote ? »

Je m'arrêta dans mon mouvement de touillage de céréale et leva mes yeux sur elle. Mon sourire s'était effondré, d'un coup.
Je fronça alors les sourcils. Mais pour qui elle se se prend celle-là à me parler comme ça des le matin? Ma bonne humeur s'étant partiellement envolée, je lui répondis:

« Hé dis, pour qui tu te prends pour me parler comme ça? Connais-tu la définition du mot amabilité? »

Je continua à la fixer comme si j'espérais lui faire baisser son regard assassin.

« Tss apparemment non... Ta mère t'a jamais dit que c'était impoli de fixer ainsi les gens? »

Décidément, elle ma tapait déjà sur le système. J'inspirai un bon coup, essayant de retrouver mon calme et reprit alors, répondant surement à sa question intérieur:

« Je comptais de demander si ça te dérangeais pas que je mange là ce matin, étant donné que la salle est pleine... Mais je crois que je ne vais pas te demander ton avis, finalement... »

J'esquivai un micro sourire et commença à manger mes céréales.
Il est clair que maintenant, cette fille me déteste!

Ma phrase n'avait rien de personnelle. Après tout, j'étais comme ça avec tout le monde. Pour qui je me prenais ? Je ne voyais pas pourquoi je devrais être sympa avec cette nana qui s'y croit certainement un peut trop.

- Excuse-moi mais, quand on a un passé comme le miens, on peux se permettre d'envoyer balader les nanas dans ton genre, si ça te pose un problème j'en ai rien à faire .

Toujours d'un ton sec ma voix, mais là elle me saoulait vraiment. Un sourire d'est plus moqueur s'installa sur mes lèvres. J'en avais rien à faire qu'elle se mette en face de moi, mais qu'elle sourisse comme une malade mental me dérangeais fortement.

- Et non, on m'a rien appris, j'ai tout fais moi-même, apprend à observer avant de juger, idiote.

J'y allais doucement vu qu'elle ressemblait plus à une gamine du collège. Je ne l'écouta pas plus et remit mon casque sur mes oreilles, le son au maximum. Avec ça, même si cette fille voulait me parler, j'avais pas à l'écouter. Je croqua dans ma pomme une fois de plus. Elle était vachement sucrée cette pomme, par mon habitude, je prenais toujours les plus fades mais apparemment, j'en avais choisi une bonne ce coup-ci.

« Excuse-moi mais, quand on a un passé comme le mien, on peux se permettre d'envoyer balader les nanas dans ton genre, si ça te pose un problème j'en ai rien à faire . »

Sa phrase eut l'effet d'une bombe. Un passé comme le sien? Ça veut dire quoi ça? Je leva les yeux sur elle et répondit:

« Peux importe ton passé, ça ne te permet pas d'être arrogante avec les gens! »

Nan mais sérieusement, cette gamine vient tout juste d'arriver dans cette académie que déjà, elle se permet de parler comme ça? A-t-elle déjà eut des amis avec un tel comportement.
Alala, maintenant, j'ai presque pitié.
Elle reprit alors, un sourire moqueur sur ses lèvres.

« Et non, on m'a rien appris, j'ai tout fais moi-même, apprend à observer avant de juger, idiote. »

« À quel moment t'ai-je jugé? C'est pas marqué sur ton front que mademoiselle a pas eut une vie facile! Il n'empêche que ça ne te donne aucun droit de parler comme ça! Si tu as vraiment tout apprit par toi même, alors désolé de te le dire, mais il fait reprendre ton éducation! »

Je m'arrêta un moment et je repris alors sentant qu'elle allait pas tarder à couper court à cette conversation avec son casque:

« Nous sommes dans un lycée, pas au collège, ni une école primaire! Il peut-être temps pour toi de grandir et de devenir adulte! Peut importe la passé merdique que tu sembles avoir eus, c'est pas en te comportant comme une grosse gamine capricieuse et associable que tu auras un avenir meilleur! Prend ça somme une conseil! »

D'un geste, je fouilla alors dans mon sac et en sorti un crayon. J'attrapai ensuite une serviette en papier et y inscrivit le numéro de ma chambre! Mon attention se porta de nouveau sur elle, déjà dans son monde. La musique devait hurler dans ses oreilles parce que je l'entendait de là où j'étais!
J'ajoutai alors un peut mot sur la serviette et la posa sur son plateau, sous ses yeux! Elle veux plus m'écouter? Et bah elle va lire!

« C'est le numéro de ma chambre! Quand tu sera calmé, passe me voir, et je t'apprendrais à regarder autour de toi et non vers ton nombril! Tu verras, le monde est vaste et tout n'est pas aussi noir que ton passé! Prends ça comme tu veux, ça m'est égal! »

Puis je me replongea dans mon bol de céréale, sans attendre de réponse de part! Je l'ai surement vexé! Mais c'est tous ce qu'elle méritait! C'est vrai quoi, on est plus des gosses pour se parler comme ça!
« Un passé comme le mien... » Et puis quoi encore! Elle veut quand même pas que je sorte les violons, si? Ah, les gamines de nos jours, ça fait que de ce plaindre!!!

Je manqua d'exploser de rire à ses paroles. Heureusement que j'avais pas de couteau ou de fourchette dans la main, je me serais pas gêner pour le lui planter dans la main et lui faire comprendre ma façon de penser. Je ne regarda même pas les écritures inscrites sur la serviette, à peine elle l'avais posé que je la déchira sans plus attendre. Peut m'importe ce que cette andouille a à me dire, j'en ai rien à faire. Je finit par enlever mon casque et à lui donner ma réponse.

- Alors écoute moi bien loupiotte, je m'en fou de qui t'es, de l'âge que t'as et de ta façon de voir les choses, mais je vais pas changer qui je suis pour une gamine qui se permet de dire des choses dont elle ne connait pas la signification, alors tu vois, t'es paroles dosées et tout le restes, tu peux te les garder, moi personnellement, j'ai pas besoin d'être gentille ou autre tout simplement parce que j'ai pas envie d'avoir des amies dans ton genre, alors je serais correcte quand il le faudra, si t'es pas contente tu peux toujours allez te faire voir ! C'est bon ? T'as eu ta réponse ? Alors lâche moi la grappe tu veux !

Bon, là c'est le cas de le dire, j'ai été directe. Mais elle commençait vraiment à m'énerver cette gamine. Attend une seconde ! Elle viens de dire que j'étais capricieuse et associable ?!

- Ah ouais ! Encore une chose, qui est la plus capricieuse ? Tu réclames depuis tout à l'heure que je te parles bien en me gueulant dessus comme un chien, alors t'es commentaires, tu peux te les gardés.

Voilà qui es mieux ! Je ne tarda pas à rigoler plutôt ouvertement. Je finis par me calmer et je repartis sans plus attendre dans ma musique. Ma pomme finit, je pris une petite grappe de raisin. J'en mangea un, puis deux, il était succulent. Au bout de quelques minutes, je finis même par en oublier cette nana.

Loupiotte?
J'esquivai un sourire... Elle est trop mignonne quand elle monte sur ses grands cheveux!
Durent tous son discours, je l'écoutais s'énerver toute seule. Lorsqu'elle eut enfin terminée, elle se mit à rire, comme si elle voulait évacuer quelque chose... Elle se mit à manger son raison, grain par grain, pensant certainement qu'elle m'avait clouer le bec!
Si ignorante! Toujours un sourire au coin des lèvres, je prononça d'une voix douce et calme.

« Colèrique! »

Avant d'attendre une quelconque question de sa part, je repris, toujours très calmement:

« Nan, c'est juste le mot qu'il fait rajouter derrière capricieuse et asociale! Je vais être honnête avec toi, tu veux peut-être pas de moi comme amie mais partie comme ça, tu risque de ne pas en avoir, des amis... En faite, tu me fais de la peine! C'est triste qu'une fille comme toi, qui doit pas être méchante dans le fond, se braque autant face au gens... Quelque part, tu dois être vraiment malheureuse pour cracher sur la têtes des gens ainsi... Nan vraiment, j'ai pitié de toi, petite chose! Ne t'inquiète pas, je vais te lâcher la grappe! Tu devrais faire un grand nettoyage dans ta vie si tu veux y voir plus claire... La méchancetés et les insultes ne sont pas là pour te cacher derrière! Arrête de te comporter comme une lâche! Et je ne sais pas qui de nous deux gueule le plus fort, mais c'est surement pas moi! A bon entendeur, salut. »

J'avalai d'une traite mon lait et rassembla mes affaires. Je me leva et prit la direction de la sortie, consciente que les cours allaient pas tarder à commencer.
Au fond de moi, je me sentais triste pour elle. Je ne sais pas qu'elle genre de passé elle a mais partie comme ça, elle n'ira jamais bien...
Mais je n'ai pas l'intention d'abandonnée! Je lui tendrais la main! Elle peut bien la mordre de toute ses force, elle peut bien m'insulter de tout les mots, elle peut bien faire sa grande gueule autant qu'elle veut, elle ne pourras pas rester comme ça longtemps, son cœur tiendra pas, c'est sûr!

Spoiler:

Cette nana pensait certainement en savoir plus que quiconque sur moi, mais elle était bien loin de la vérité.

- Tu veux que je te dises un truc, je suis méchante ! En passant, je suis une sacrée garce, ça te pose un problème ? Et ben pas à moi ! M'en fou de ce que tu dis ! Pis c'est vrai, j'ai une grande gueule et tu veux savoir le pire ? Je passes mon temps à l'ouvrir. Ah oui ! Les injures ! Vois moi comme tu le chantes, mais je suis vulgaires et j'adore ça ! Et pis qui t'as dit que je voulais des amis ? Je n'en veux pas ! Et ouais, je craches à la figure de quiconque s'approche de moi ! Alors maintenant, tu prends t'es clic et t'es clac et tu pars !

Je gardais un sourire non loin d'être vulgaire. Tout du loin qu'elle m'avait adressé la parole, j'avais gardé mes yeux rivés dans les siens. Mon regard était remplit de haine pour cette nana. Elle avait bien de la chance que ce soit le matin et que mon poignet soit abîmer par une blessure ressente. Sinon je ne me serais pas gêner pour m'énerver sur sa face d'ange. Je la regarda s'en aller, sans y prêter vraiment attention. Les cours ne tarderaient sûrement pas. Même si je trouves ça chiant comme la pluie à cause de mes connaissances, j'ai pas vraiment le choix d'y aller. En sortant de la cafétéria, j'entendis des paroles. Ma curiosité m'y traîna avant que je découvre une fille plaquer contre un mur. Je ne sais pas ce qu'il se passait, mes les deux filles qui étaient devant elle n'étaient certainement pas ses amies. Je n'hésita pas une seconde et m'approcha d'elles. Je posa ma main sur l'épaule d'une des fille. Evidemment, elle se retourna et me dit de dégager si je ne voulais pas le même sors. Je n'hésita pas à lui tenir tête.

- Tu veux vraiment joué à ça gamine ?

Je ne tarda pas à la tirée par le col et à lui faire un croche pied. Le lui colla un aller-retour avant de les voir, elle et son amie, partir un peu vite. Je soupira, énerver par deux idiotes pareilles. Je regarda dans la direction de la fille que j'avais aidé en lui tendant la main. Elle la prise sans hésiter, me permettant ainsi de la relever. Je vérifia qu'elle n'avait rien avant de la laisser partir tranquille. Je regarda le mur en face de moi et n'hésita pas une seconde avant de coller un coup de poing bien centrer. Une petite écorchure si laissa voir dans le mur. Ma main saigna un peu, peut m'importe la douleur qu'elle me faisait ressentir, je la laissa pendre dans le vide. Je m'appuya, à dos, contre le mur me permettant de réfléchir un instant.

Spoiler:

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