Une grosse décision implique de grosses conséquences! [pour Blue]

Une petite semaine s'était écoulée depuis ma rencontre avec cette fille, à la cafétéria. Depuis, je n'avais pas cessée de la chercher partout, en vain... À croire qu'elle m'évitait! J'avais une idée bien précise de ce que je voulais faire avec elle et j'étais déterminée à y arriver!
Je su finalement où la trouver suite à une rumeur qui circulait sur elle. On racontait qu'elle s'était battue avec la bande à M, quelques filles connut pour chercher les problèmes et pour terroriser tout le monde. Moi, je me contentais de me tenir loin de ce genres de filles, peu désireuse de me retrouver mêler à une de leurs bagarres. Mais cette fille était intervenue, sauvant une autre fille, en lui collant un poing dans sa figure. J'ignorais si elle avait fait ça dans l'intention de sauver cette pauvre fille ou si elle l'avais fait uniquement pour se défouler et frapper...
Toujours est-il que j'étais encore plus déterminée après avoir entendu cette histoire.
Comme on me l'avais dit, elle était assise sur un banc, à l'écart des autres, dans un coin de la cour. Encore une fois, elle avait son casque de musique sur les oreilles et semblait perdu dans son monde, les yeux fermés.
Arrivée devant elle et très sûr de moi, je tendis la main et lui retira son casque, la réveillant en même temps. Sans attendre une quelconque parole de sa part, je pointa mon doigt sur elle et d'un grand sourire lui annonça:

« Nanoko!!! J'ai décidé que je deviendrais ton amie et tu n'as rien à dire! Je te suivrais partout où tu iras, en classe, dans la cour, à la cafète, dans ta chambre, dans ta salle de bain, même quand tu iras au toilette, je serais là! Je ne te lâcherais pas d'une semelle! Tu peux me frapper si tu veux, m'envoyer à l'hôpital si ça te chante, mais tu ne me feras pas changer d'avis! Frappe moi si ça peut te faire du bien, frappe moi jusqu'à ce que tu en ai marre de frapper... Je suis là pour ça! Tu n'es plus seule! »

Je la fixa droit dans les yeux, lui montrant mon assurance! Non mais!
Toujours son casque audio dans les mains,je m'installa à côté d'elle et lui rendit son bien. Je croisa mes bras sur ma poitrine, constatant que ce banc sur lequel nous étions installées était une place stratégique. En effet, de là, on voyait l'intégralité de la cour, tout en restant discret!

Spoiler:

Je m'étais mise à ma place habituelle. J'avais ,une fois de plus, céder à la colère. Une semaine plus tôt, j'avais déjà cogner sur une fille pour en sauver une autre et maintenant, voilà que je m'en reprends à la même nana alors qu'elle fait du racket. Pas de chance, ce matin là, je n'étais pas de bonne humeur, ce qui explique ses sacrées blessures. Ma musique était encore plus forte que d'habitude et alors que j'étais totalement partis dans mon monde histoire de me détendre qu'une nana me piqua mon casque. Mes yeux s'ouvrirent aussi vite que la musique s'éloignant petit à petit. Je ne tarda pas à reconnaître la fille que j'avais rencontré à la cafèt' une semaine auparavant. Les autres auraient tout de même pu lui dire que la seule chose à ne pas faire avec moi c'est de m'enlever mon casque des oreilles. Mon regard devint sombre et extrêmement menaçant. J'écouta à peine ce qu'elle avait à dire, à la suite elle s'installa à coté de moi, me tendant mon casque. Je le tira de ses mains, un peu sur les nerfs.

- Tu veux bien que je te frappes ? Qui t'as dit que je te demanderais ta permission ? Et tu persisteras ? Dans ce cas je dois te tuer. Et va mourir de toute façon, essayes même pas d'entrer d'en ma vie ou je peux te jurer sur ma vie que je n'hésiterais pas une seconde à te tuer !

Je me leva et me mises devant elle. Je me pencha en avant, la faisant descendre par réflexe. Je la regarda dans les yeux, mon regard de plus en plus sombre.

- T'es trop bête pour que je sois amie avec toi... ah ! En passant, appelles moi encore une fois "Nanoko" et je peux t'assurer qu'il te faudra de nouvelles dents petite Manouke.

Un sourire cruel s'installa sur mes lèvres avant que je m'éloignes d'elle et que je me mettes derrière un mur non loin. Un grand silence suivant d'un bruit sourd se firent entendre. Ce n'était autre que moi qui venais de rentrer mon poing dans ce mur non-porteur et donc, un peu trop fragile à mon goût. Cette nana m'énervait, mais je devais être moins violente envers les gens qui m'entouraient, mais qui à dis que je ne pouvais pas l'être avec mon propre corps ? En tout cas, il ne fallait pas que cette fille m'approche plus, sinon je risquais de beaucoup trop m'énerver.

Spoiler:

Comme je m'y attendais, elle réagit de façon plutôt violente. Je la regarda s'éloigner et se poser contre un mur, après avoir frapper celui-ci violemment.

« Me tuer, hein... » murmurais-je pour moi même, un sourire aux lèvres.

Je me leva à mon tour et m'installa à côté d'elle, les deux mains dans les poches de mon jean's.

« Laisse tomber Nanoko, je te l'ai dis, rien de ce que tu me diras me fera changer d'avis! Casse moi les dents si tu veux, ne t'en fais pas , j'ai une bonne assurance maladie! »

J'esquivai un petite sourire, pour une fois que mon assurance maladie servira! Je reprit alors, fixant l'horizon!

« De toute façon, je préfère que tu m'éclate les dents plutôt que le mur... Ça évitera que tes poings se retrouve dans cet état. »

Je pointa des yeux son poing meurtrit par son excès de colère de tout à l'heure.
Je sentais clairement la moutarde lui monter au nez. Ses yeux si bleu étaient étrangement acide et donnaient l'impression de balancer des éclaires dans ma direction. Elle me détestait, c'est claire mais je n'avais pas peur!

« Manouke... » murmurais-je à nouveau, ne pouvant m'empêcher de sourire à nouveau.

Bien trouvé!

A peine m'étais-je calmée que je m'étais adossée contre le mur dans lequel je venais de frapper. Je vis la fille se mettre à coté de moi. Rien que sa présence m'irritais. Je devais gardé mon calme, mais comment faire après tant d'année de violence, il m'était tout simplement impossible de lutter contre mon caractère et après tout, j'aime la violence.

- Arrivé là ce ne sera pas une assurance maladie mais une assurance vie dont tu aura besoin, idiote. Tire toi ! Ce que tu fais s'appelle du harcèlement alors m'obliges pas à y mettre fin violemment, va joué aux poupées et laisse les grandes personnes dirigées leurs vies comme bon leur semble, non parce que là si t'as pas vu, tu bloques mon passages.

Le pire c'est qu'elle me bloquait vraiment le passage. Je n'hésita pas à lui rentrer dedans violemment, la laissant trébucher à terre. Je poussa un sourire moqueur avant de me retourner, mon casque non loin des oreilles.

- T'inquiètes petite ! T'arriveras peut être un jour à ma cheville ! Mais t'y es pas encore, t'en es même loin !

Je m'éloignais doucement, mes pas suivant le rythme de la musique. Malgré le son fort élevé dans mon casque, je distingua une voix qui m'étais familière. J'enleva mon casque pour m'assurer de ce que j'avais entendu. Je ne tarda pas à reconnaître la voix de la fille à qui j'avais coller une droite. Je suivis sa voix avant de la percuter de plein fouet. Elle tomba à terre, laissant tomber un porte monnaie, certainement pas le sien. Je le ramassa avant de la voir se relever plutôt vite et d'appeler ses amies. Trois contre une, voilà une chose un peu lâche, mais avais-je vraiment le choix ? Ses amies m'attrapèrent les bras et me tenir par derrière, laissant leur amie m'en mettre une en passant. Elle commença à m'insulter un peu de tout les noms, moi gardant un sourire aux lèvres. Elle avait certainement pris ça pour une marque de provocation vu qu'elle commença à me frapper sans vraiment trop retenir ses coups, mais je gardais mon sourire, la douleur ne me gênais pas après tout. Je releva la tête d'un coup alors qu'elle allait de nouveau me frapper. Mon regard dans le sien du lui faire l'effet d'une bombe vu qu'elle s'arrêta net. Je rigola doucement avant de m'adresser à elle avec un incroyable calme.

- Es-tu sur de vouloir continuer ? Ou bien es-tu une trouillarde sans la moindre logique des choses ?

A peine avais-je finis que je me releva, en profitant pour en coller une aux deux autres filles. La demoiselle concerné tenta de partir, mais je l'attrapa par le col, la plaquant contre le mur voisin à moi. Je lui donna un coup de genou bien placé, lui faisant cracher du sang. Je lui souris avec haine.

- J'espère que t'as mal, c'est rien comparé à ce que t'as fais à la gamine qu'est là bas dans le coin, souviens toi de ce que je vais te dire ; Retouche à quiconque dans cette académie et je ne me gênerais pas pour continuer ce que je viens de commencer, j'espère pour toi que c'est bien clair.

Je me leva et me dirigea vers la jeune fille qui était restée caché dans son coin, terrifié. Je lui tendis la main qu'elle n'hésita pas à prendre. J'en profita pour lui rendre son porte-feuille avant de m'éloigner doucement en la voyant partir dans la direction inverse. Les trois nana étaient parties et c'était pas à moi qu'elles allaient manquer. Je m'installa de dos contre un arbre. J'aurais presque pus prendre une cigarette pour me détendre, mais apparemment dans cette académie, fumer dans l'enceinte de l'établissement est interdit, alors je vais éviter de faire venir un surveillant ou autre qui risquerait de découvrir ce que j'avais fait aux trois filles. J'en avais presque oublier la "stalker" qui me suivait un peu partout et qui me rendais complètement dingue.

« Arrivé là ce ne sera pas une assurance maladie mais une assurance vie dont tu aura besoin, idiote. Tire toi ! Ce que tu fais s'appelle du harcèlement alors m'obliges pas à y mettre fin violemment, va joué aux poupées et laisse les grandes personnes dirigées leurs vies comme bon leur semble, non parce que là si t'as pas vu, tu bloques mon passages. »

Encore une fois, la seule expression que je voyais sur son visage était de la colère... Elle me bouscula alors et je perdis l'équilibre et me retrouva sur les fesses. Elle se retourna alors dans ma direction, un mauvais sourire aux lèvres.

« T'inquiètes petite ! T'arrivera peut être un jour à ma cheville ! Mais t'y es pas encore, t'en es même loin ! »

Elle s'éloigna alors, particulièrement énervée. Je me releva et me frotta les fesses avec les mains, tout en la suivant du regard. Je la vit alors rentrer dans quelqu'un. Je reconnu assez rapidement la « chef » de cette bande de fille... Je me précipita alors dans sa direction, sans trop savoir quoi faire... Je me stoppa alors dans ma course, voyant que Nanoko s'en sortait plutôt bien. Finalement, elle mit en fuite les trois nanas et aida à relever leur victime, qui se trouve être une fille de ma classe. Elle lui rendit alors son bien et alla s'installer contre un arbre.
Elle semblait vraiment sur les nerfs... Je préféra la laisser respirer quelques minutes avant de revenir à l'attaque. Un peu inquiète pour la fille de ma classe, je me mis à sa recherche et la trouva finalement en pleure recroquevillée sur elle même, secoué par de gros sanglots. Je me pencha sur elle et posa une main sur son épaule. Elle leva alors les yeux vers et me reconnu.

« Ayumi...? »

« Je viens de voir la scène... Ça va aller? »

Elle acquiesça alors.

« Tant mieux alors... Heureusement que Nanoko était là! »

« La fille qui s'est battu avec elles? »

« Oui! »

« C'est une de tes amis? »

Je resta un moment silencieuse, me rappelant ses mots:« T'es trop bête pour que je sois amie avec toi », « Ce que tu fais s'appelle du harcèlement »

J'esquivai un sourire et répondis:

« Oui, c'est mon amie! »

« Tu... tu la remercieras pour moi? Moi elle me fais peur... »

Je me pus m'empêcher de sourire.

« Ok, t'inquiètes pas! Et puis tu sais, elle n'est pas aussi effrayant qu'elle en à l'air! »

Je me relevai alors et revint sur mes pas, pour me rendre vers l'arbre contre lequel Nanoko était reposée. Alors que j'étais presque arrivée, les trois filles de tout à l'heure me barraient alors la route.

« T'es une copine de l'autre folle? » Me demanda l'une d'elle, alors qu'elle avait un petit coton dans son nez gonflé par l'un des coups de Nanoko.

« Ouais et alors? »

J'avais répondu de façon si automatique, comme si c'était un évidence... Je me doutais que je venais de mettre les deux pieds dans la merde et pourtant...
Sans attendre, comme tout à l'heure, ses deux toutous me saisit les deux bras et elle s'approcha et me frappa dans l'estomac. Mon souffle se coupa et je me retrouva à genoux. Je n'étais pas vraiment habitué à me faire frapper de la sorte et je dus me contrôler pour ne pas laisser une larme m'échapper.

« C'est pour ce qu'elle nous a fait tout à l'heure! » m'expliqua la « chef ».

Je leva péniblement la tête et la fixa. Elle reprit alors:

« À chaque fois que ta copine nous emmerderas, tu paieras pour elle! »

À chaque fois? Et merde...
Ses deux copines me lâcha et mes deux mains au sol m'empêcha de complétement tombé par terre. Elles s'éloignèrent en rigolant, plutôt fières d'elles.
Après un moment à reprendre mon souffle et à retrouver une respiration normal, je me relava et épousseta mon jean's. Je repris ma marche vers Nanoko, toujours à sa place. Je pris une grande inspiration, afin qu'elle ne me vois pas tremblante et sur le point de pleurer et m'approcha d'elle. Je me posa alors que le tronc, à côté d'elle, les deux mains dans mon dos et prononça alors un mot.

« Merci »

Mes nerfs commençaient enfin à se relâcher. J'aperçu la petite Manouke non loin de là, sans vraiment que j'y prêtes d'attention, mais malgré mon inattention, je remarqua son ventre plutôt recroqueviller et remarqua également une larme retenue de force au coin de son œil. Même si je ne l'aime pas, je n'aime pas qu'on fasse du mal aux gens sans raison. Mon premier réflexes fut de me mettre devant elle et de soulever son haut seulement au niveau du ventre. Je remarqua une marque bleue. Mon regard se décomposa plutôt vite.

- Qui t'as fais ça ?

Je ne pouvais pas m'empêcher de prendre la défense des gens, j'en étais incapable. La marque sur son ventre avait l'air plutôt douloureuse pour une gamine. Je m'absenta deux petites minutes et je revins avec une serviette chaude. Je la déposa doucement sur son ventre, histoire d'empêcher une douleur constante. Je ne pus m'empêcher de rire un peu.

- Toi, tu sais pas te défendre contre plusieurs personnes c'est ça ?

Je m'apprêtais à dire une chose que je n'avais pas dis depuis longtemps, mais j'avais pas envie de toujours la voir revenir pleine de bleue. Après tout, si elle devenait ma "stalker", elle devenait mon joué, pas celui de quelqu'un d'autre.

- T'inquiète Manouke ! Je viendrais te défendre autant de fois qu'il le faudra, perso' j'aime la douleur, alors ça me fais pas peur, même pas une seconde.

Un grand sourire taquin et amical arqua ma figure. Mais je voulais savoir qui lui avait fais ça. Je finit par laissé ce sourire me quitté, en apercevant les nanas à qui j'avais cassé la figure. Leur regard, leur façon de marcher et de chuchoter du mal de moi et de ma Manouke, toute c'est chose me rendirent soudainement hors de mon contrôle.

- Je peux les tuer ?! Là maintenant ! Toute façon, je te demandes pas ton avis, je les envois à l'hosto' ce coup-ci ! Je vais pas me retenir !

Je partis dans une fureur folle. Même deux gars auraient pas pu m'arrêter. Je partis en trombes vers elles, attrapant celle qui m'avait frapper. Les deux autres, je les prévins que si elle approchait, elle risquait de plus voir leur amie en vie. Je rigola plutôt ouvertement avant de lui jeter un regard des plus assassins.

- Tu as frappé MA Manouke ?! Tu sais ce que je vais te faire là maintenant ?

- Si tu me frappes j'irais porté plainte ! Et ça tu peux rien y...

- Ferme-là ! Tu m'as frappé et cassé deux côtes, effectivement, t'as un minimum de force, mais moi ça me fais ni chaud ni froid qu'on me fasse ce genre de truc, par contre, ma Manouke elle est pas aussi résistante que moi, alors je peux t'assurer que si elle a quoi que ce soit de grave, t'aura pas le temps de porter plainte que je t'aurais encastrer la tête dans un mur et moi, c'est pas qu'une image ! Je t'avais prévenu que si tu faisais du mal à encore un ou une élève, il t'arriverait un malheur, je vais te dire un scoop... J'avais pas menti !

A peine j'avais finit ma phrase que je lui écrasa la tête par terre. Ses deux amies eurent un sors commun. Je me rapprocha de Manouke et l'embarqua de force en l'attrapant par la main. Je traversa la cours en la traînant de force. On s'arrêta dans un coin au calme. Je pris mon casque et mis le son à fond, m'adossant contre le mur derrière moi.

Elle ne répondit pas au mot que je venais de lui dire. Au lieu de ça, elle se posa devant moi, son regard se décomposant assez rapidement. Je baissa à mon tour les yeux, remarquant que mon chemisier était légèrement ouvert, surement suite au coup de cette fille, et qu'on voyait clairement l'hématome qui avait élu domicile sur mon ventre.

« Qui t'as fais ça ? »

Sa question me perturba un peu. Je m'empressai de lui répondre, sentant toujours mes larmes pas loin derrière mon faux sourire:

« C'est rien... Ne t'inquiètes pas... »

Mais déjà, elle me planta sur place. Elle s'absenta quelques seconde dans les toilettes... Quelques secondes qui me suffire pour m'agenouiller... Au finale, j'avais vraiment mal au ventre...
J'aperçus alors Nanoko revenir, une serviette à la main. Je me dépêcha de me relever, ne voulant pas l'inquiéter un peu plus.

« Toi, tu sais pas te défendre contre plusieurs personnes c'est ça ? »

Dans le mile! C'est bien pour ça que j'évitais au maximum les conflits... Je n'aimais pas me battre...

« T'inquiète Manouke ! Je viendrais te défendre autant de fois qu'il le faudra, perso' j'aime la douleur, alors ça me fais pas peur, même pas une seconde. »

« Même la douleur de ton cœur? Celle qu'on a lorsqu'on est seul? Lorsqu'on sent ses propres rêves et ses désirs nous échapper? »

Je leva les yeux vers elle, alors qu'elle avait posé la serviette chaude sur mon ventre douloureux. J'avais sorti cette phrase presque automatiquement...
Comme prévus, elle ignora royalement mes paroles. Un sourire taquin et amical dessina alors sur ses lèvres... Enfin un sourire presque... chaud...
C'est alors que j'aperçus la filles et ses deux poussins revenir vers nous, parlant tous bas, entre elles...
Ni une, ni deux, Nanoko fronça des sourcils:

« Je peux les tuer ?! Là maintenant ! Toute façon, je te demandes pas ton avis, je les envois à l'hosto' ce coup-ci ! Je vais pas me retenir ! »

Sans attendre un quelconque réaction de ma part, elle se dirigea vers elles. Je ne voulais pas qu'elle se batte encore, surtout pour moi! Je m'apprêtais à l'arrêter mais mon ventre en décida autrement et je me retrouva de nouveau presque plier en deux, les deux mains contre moi. Rapidement, Nanoko avait mit K.O les trois nanas. Elle s'approcha alors de moi et me prit la main, m'entrainant à sa suite. Je me laissa faire, ne sachant pas trop quoi penser. Elle s'arrêta finalement dans un coin de la cour, contre un mur, contre lequel elle s'adossa, musique à fond dans les oreilles.
Debout à côté d'elle, je ne réalisais pas encore ce qui venais de ce passer. Je m'adossa à mon tour contre le mur et me laissa tomber contre celui-ci.
Après quelques minutes de silence, je me redressa et m'adressa à elle:

« Tu sais, t'étais pas obligé de pendre ma défense... Toi qui menace que me frapper à chaque fois que j'ouvre la bouche, il faut bien que je m'habitue à me faire tabasser... Après tous, comme je compte rester à tes côtés, et ce, peut importe les risques, il faut bien que mon corps s'habitue à ce genre de chose! »

J'esquivai un sourire, les yeux levé vers le ciel!

Je l'avais embarquer comme si j'avais traîner un chiot en laisse. J'avais fini par baisser mon casque, le laissant pencher sur mes épaules, pour une fois que je l'écoutais causer. Ses paroles m'énervèrent encore plus. Je me mises face à elle, me mises à sa hauteur et la gifla de façon à ce qu'elle s'en souvienne.

- Habitue toi un seul jour à te faire tabasser et je peux te jurer que c'est moi qui te tabasse, c'est bien encrée dans ta tête ce que je viens de dire ?! Je t'ai dis que personne te feras du mal si je suis là, alors que je me fasses fracassée la tronche, c'est pas grave, moi j'aime bien la violence et le sang, mais jamais, je peux te dire qu'absolument jamais, je te laisserais te faire tabasser !

La marque de ma main apparu petit à petit en rouge sur sa joue. J'avais toujours été bagarreuse, alors la douleur et autre ne m'était pas inconnu, mais Manouke avait pas l'air d'être du genre à savoir se battre et encore moins à savoir endurer la douleur. JE me rendis compte que j'avais encore céder à la violence. Je me retourna et me cogna la tête contre le mur, comme une idiote en faite. J'avais envie de lui faire comprendre que mon monde et le sien était trop différent pour cohabiter en parfaite harmonie, mais comment faire ?

- Ecoutes, j'aimerais que t'arrêtes de dire qu'on est amies, c'est pas le cas ! J'aime la solitude, je n'aime pas être entourés de qui que ce soit ! Alors arrêtes de faire des choses inutiles pour des gens que tu connais pas et apprends à te défendre imbécile ! Et en passant, va étudier, ça te feras pas de mal !

Je me moquais un peu d'elle, incapable de m'en empêcher. Mon sac sur mon épaule, j'en sortis une petite bouteille d'eau et la lui tendit.

- Bois, ça te fera du bien.

Curieusement, je n'avais vraiment pas envie de rester avec elle, vu que mes ennuis lui retombes dessus, comment je pourrais vouloir être amie avec elle ?! Et puis elle me semblait bien trop idiote et immature pour que je m'entendes avec elle. Ma vie dangereuse n'était pas faite pour les petites filles.

Elle se posa devant moi, visiblement furieuse et me gifla. Malgré ma joue en feu, je releva mes yeux vers elle.

« Pourras tu me protéger de toi même? Moi qui ne compte pas te lâcher d'une semelle... Sauras-tu t'empêcher de me tabasser? »

Je continuais de la fixer, alors qu'elle continua son discours débile.

« Et encore une fois, je deviendrais ton amie, peut importe ce que tu diras! Et ne t'inquiètes pas, mes études se portent bien! N'essaie pas de changer de sujet! »

Elle me tendit une bouteille d'eau, me conseillant d'en boire.
Je la saisi dans mes mains, et bu une longue gorgé avant de reprendre.

« Je n'ai pas peur... Je ne craint pas les gens qui pourrais me nuire par ta faute. Si je veux devenir ton amie, il faut que j'accepte tous ce qui va avec, même ce genre de choses. »

Je lui rendit sa bouteille et continua.

« Tu gagne peut-être tous tes combats... Mais celui que tu viens d'entamer avec moi, tu vas le perdre! Je gagnerais! Je deviendrais ton amie, peu importe le temps que ça prendra, peu importe ce que j'endurais de ta part où de la part d'autre personnes, j'avance vers toi, et rien ni personne ne m'arrêtera! Je n'ai pas peur de toi ni des autres! N'oublie jamais ça Nanoko, je suis ton amie, et tu ne peux rien faire contre! »

Je m'avança alors devant moi et me retourna vers elle, un sourire aux lèvres:

« Je vais le dire, à tous le monde! Je vais le gueuler sur tous les toits de cette ville! Je vais dire sans hésitation »

Je haussa alors ma voix, utilisant mes mains comme un porte voix, hurlant presque:

« Nanoko et Manouke sont amies et elles vous emmerdent! »

Le regardant toujours, je termina:

« Maintenant que tu sais à quoi t'en tenir, lâche moi avec tes phrases débiles comme quoi tu aime la solitude, que tu n'as pas besoin d'ami, que je suis une gamine qui ne comprend rien et qui marche sur tes plates bandes! Je ne suis pas une gamine qui ne sait pas ce qu'elle fait! Je sais très bien où je mets les pieds et dans quoi je m'engage! Je suis Ayumi Hazano! Je suis ton amie et surtout, j'emmerde ton avis sur la question! »

Mon regard ne lâcha pas le siens une seule seconde.

Je me retins un instant et je finis par exploser de rire. Un fou rire immense m'envahit, incapable de me lâcher.

- Tu sais quoi, j'ai un truc à te dire et le pire c'est que c'est pas un scoop ! L'amitié à sens unique n'est pas une amitié, tu t'y crois trop loupiotte et jt'ai déjà dit de pas m'appeler Nanoko ! Tu veux que je sois ton amie ou ta pire ennemie ? Stu' veux que je sois ton "amie" va falloir que t'arrêtes de te péter tes délires comme quoi on est déjà amie, tu peux toujours crever, c'est pas ça qui me ferais un bien grand mal !

Je repartis dans mon fou rire. Cette gamine s'y croyait un peu trop. Elle se prend pour l'héroïne d'un film d'action ou quoi ? Mon fou rire ne se terminais plus. Pour m'être fichu d'elle, je m'étais bien fichu d'elle, pas d'autre moyen de le dire. Je finis par réussir à arrêter de rire.

- Non mais sérieux, si tu crois que c'est toi qui décide qui es ton amie qui ne l'es pas, bah bonne chance, tu seras toujours seule ma pauvre fille ! Trouves quelqu'un d'autre pour ce numéro de clown, moi sa me tente absolument pas !

Je rangea ma bouteille d'eau et fouilla deux secondes dans mon sac avant de trouver mon briquet. Je m'installa à terre, les jambes largement écarter mais laissant, heureusement, ma jupe entre mes jambes. Je commença à joué avec la flamme, passant mes doigts sur la flammes. Je mourrais d'envie d'une bonne cigarette pour me détendre, alors c'étais décidé, dès que je sortirais d'ici, environ cinq paquets passeront par mes poumons. Qu'elle drôle d'idée je pouvais avoir.

Nanoko explosa de rire. Littéralement plié en deux, elle reprit difficilement le contrôle d'elle même.

« Tu sais quoi, j'ai un truc à te dire et le pire c'est que c'est pas un scoop ! L'amitié à sens unique n'est pas une amitié, tu t'y crois trop loupiotte et jt'ai déjà dit de pas m'appeler Nanoko ! Tu veux que je sois ton amie ou ta pire ennemie ? Stu' veux que je sois ton "amie" va falloir que t'arrêtes de te péter tes délires comme quoi on est déjà amie, tu peux toujours crever, c'est pas ça qui me ferais un bien grand mal ! »

De nouveau, elle repartit dans son fou rire. Je le regardais faire, contente de voir autre chose sur son visage que de la colère. Elle reprit alors:

« Non mais sérieux, si tu crois que c'est toi qui décide qui es ton amie qui ne l'es pas, bah bonne chance, tu seras toujours seule ma pauvre fille ! Trouves quelqu'un d'autre pour ce numéro de clown, moi ça me tente absolument pas! »

Elle s'installa par terre et se mit à jouer avec son briquet. Je m'approcha d'elle et m'installa à côté, reprenant à mon tour:

« Rigole, marre toi, pas de problème, c'est pas pour ça que je vais penser autrement! Je peux être particulièrement têtue quand je m'y mets! »

Mes yeux était rivés sur cette flamme qui jouait avec ses doigts. Je me doutais bien que le combat n'était pas gagner d'avance, mais au moins, elle avait rit et de bon cœur, même si c'était pour se foutre de moi! Peu importe, elle avait rit, c'était le principal!

Elle commençait sérieusement à me faire bouillir le sang dans les veines. Si elle continuait de me parler d'amis et autres, j'avais l'impression que je risquais d'avoir trop de mal à me contrôler. De toute façon, si elle s'en prend une, elle l'aura pas volé. Je finis par éteindre la flamme avec deux doigts, une petite odeur de brûlée ne tarda pas à s'envolée. Elle m'énervait. Pour moi, rien que l'idée d'être son amie me dégoûtais. Si elle avait pas d'amis, elle avait qu'à trouver quelqu'un d'autre pour jouer le pigeon.

- Ok, vas-y fais comme tu veux, cependant, t'auras du mal à me suivre si jamais je te casses les deux jambes et les deux bras, non ? Alors dans ce cas c'est tout ce que j'ai à faire n'est-ce pas ? A moins que tu te trouves une autre personne avec qui devenir amie, parce qu'avec moi, t'as perdu d'avec gamine ! Je deviens pas amie avec n'importe qui et surtout pas des gamines qui se croient tout permis ! Alors casse-toi d'ici avant que je te fracture les jambes et éventuellement le crâne !

Je disais tout ça sur un ton à la fois calme et enjoué, rigolant entre chaque bout de phrase en profitant pour la poussé et ainsi, l'éloignée de moi. Je me retenais vraiment de la frapper. Cette gamine innocente et pur pouvait pas être mon amie.

- Je vais te dire, en faite je déteste les gamines dans ton genre ! Alors tu veux qu'on sois amie ? Bah commences par grandir et à faire des choses que seuls les adultes fond, moi perso' je suis passé par bien des choses, mais j'étais déjà comme ça avant, je n'ai jamais parlé de mon passé ou même de ma vie actuelle à qui que ce sois, alors ça va pas être à une gosse que je vais raconté tout ça ! Moi je veux pas te connaitre et de toute façon, tu n'apprendras rien sur moi ! Alors trouve toi une autre personne avec qui faire la "stalker" mais ça sera pas avec moi !

Je me leva plutôt rapidement, la regardant ainsi de haut. Derrière moi, j'entendis des voix masculine. Je jeta un coup d'œil furtif, remarquant un groupe de trois garçons. L'un d'eux me regarda alors que j'étais retourné. En croisant mon regard, je remarqua que ses yeux s'ouvrir en grand. Ils s'approchèrent plutôt doucement et l'un d'entre eux ce dirigea vers Manouke. Il lui parla tout en me regardant, c'était chiant d'être observé et commenté à la fois. Un qui était derrière moi posa une question à Manou'.

- Dis Ayumi ! C'est ton amie cette fille ?

Je ne la laissa pas répondre.

- Jamais je serais amie avec ce genre de fille !

Ils me regardèrent avec une drôle de tête, heureusement que m'un d'eux finit par sourire, sinon je crois que j'aurais vraiment finis par péter un câble. Je leurs souris de bon cœur. On m'avait toujours dis que je ne souriais pas assez, mais si je ne souriais pas, c'était uniquement parce que mon sourire attire trop l'attention, des garçons en particulier. On m'a toujours dis que j'étais belle en souriant, moi j'y faisais pas attention, mais cet effet ne se produit que quand je souris de bon cœur, n'est-ce pas étrange ? Je finis par m'adosser contre le mur, loin de Manou', et je sortis mon casque, le son à fond comme toujours.

Encore une fois, elle m'envoya paître avec de bonnes phrases cassantes bien placées. Et encore une fois, je l'écoutais, pouvant clairement sentir toute la haine qu'elle devait me porter mais aussi toute sa haine tous court... Combien d'années Nanoko avait-elle enduré toute cette haine pour en avoir autant en elle aujourd'hui?
Et puis, elle se leva, voulant surement encore une fois s'éloigner de moi! C'est alors qu'un petit groupe de garçon arriva à notre rencontre. Ils était tous trois de ma classe et je m'entendais plutôt bien avec eux. Je leurs fis un grand sourire alors que l'un d'eux me posa une question:

« Dis, Ayumi! C'est ton amie, cette fille? »

Je m'apprêtais à répondre quand Nanoko me coupa dans mon élan:

« Jamais je serais amie avec ce genre de fille »

Elle s'éloigna alors et s'adossa à un mur, quelques mètres plus loin.
Je me releva, saisissant la main de l'un d'eux qui me proposait son aide. Je jeta un regard vers Nanoko, de nouveau dans son monde et répondit à leur question:

« Bien sûr que je suis amie avec elle! Pourquoi? »

« Bin, je pensais pas que tu t'abaisserais à trainer avec ce genre de fille... » commença le premier, en détournant les yeux.

« Tu sais, y'a une rumeur qui circule sur elle, comme quoi elle aurait tuer sa famille... Il paraît qu'elle est super dangereuse... » continua le deuxième, lançant de temps en temps un regard pas rassuré vers Nanoko.

« Moi, elle me fait flipper s'te fille... » termina le troisième.

« Et vous croyez à ce genre de rumeurs débiles? Moi je m'en tape de son passé et de qui elle était! Ce qui m'intéresse, c'est ce qu'elle est maintenant »

Ils me regardèrent bizarrement, comme si j'avais dis une grosse connerie. Les deux bras croisés sur ma poitrine, je soutenais leurs regards.

« Quoi? »

« R...Rien... » me répondit l'un d'eux...

« En tous cas, il est clair qu'elle ne semble pas vouloir être ton amie... Tu ferais mieux de laisser tomber avec qu'elle t'attire des ennuis... »

« Je sais ce que je fais, merci de vous en inquiéter! Je veux juste... »

Je me tut un moment et secoua le tête, afin de faire fuir de mon esprit quelques souvenirs désagréables et repris:

« C'est juste que je ne veux plus la voir seule! Elle peut très bien hurler qu'elle aime la solitude, je sais très bien qu'elle se ment! Vous savez bien que j'aime pas les gens seuls... »

« Peut-être mais... »

« Mais quoi? »

Ils se turent, sachant que je ne changerais pas d'avis.

« Fais gaffe à toi, j'ai pas confiance en cette nana! »

Je leurs fis un petit signe d'approbation de la tête et les regarda s'éloigner. Je me retourna alors vers ma Nanoko, toujours à fond dans son monde.
Alors que je m'apprêtais à la rejoindre et à me recevoir une avalanche d'insulte sur la tête, la sonnerie de l'école retentit, annonçant la reprise des cours.
Je soupira, pas franchement motivée pour aller en cour et surtout pour revoir ces filles... Parce qu'à mon plus grand malheur, leur « chef » était dans ma classe...
Je posa une main sur l'épaule de Nanoko, et prononça, sans chercher à savoir si elle m'entendait ou pas:

« Bon, je file en cours Nanoko, On se vois plus tard! Salut! »

Après un petit signe de la main, je me dirigea vers ma classe, pour un cours de maths.
Comme je m'y attendais, miss Grande Gueule est là, sa lèvre fendu suite à sa rencontre avec Nanoko, son regard noir ténèbres. En passant devant elle, elle attira mon attention en me poussant, faisant tomber mon sac. Je me retourna et elle fit glisser son pouce sous sa gorge, me faisant clairement comprendre qu'elle n'en avait pas finit avec Nanoko et moi...

Je regardais Manouke parler avec les trois gars. Rien qu'à leurs regard,je voyais qu'ils avaient peur de moi et cela me faisais beaucoup rire. Cette fille m'énervait, comme pourrait-elle savoir ce que j'ai dans la tête cette idiote ? Elle ferait bien de se méfier de moi comme les mecs, comme ça je reprendrais ma vie habituelle tranquille. J'étais repartis dans mon monde de pensée et de musique, impossible de me séparer de mon seul réconfort. Je sentis une main se poser sur mon épaule. Quand j'ouvris les yeux c'était celle de Manouke, je tourna la tête vers le sol et enleva sa main de mon épaule. Je la repoussait toujours autant, ma haine contre elle grandissant.

- Ne reviens pas, tu peux mourir j'en ai rien à faire, laisse moi en paix et casse toi.

Mes yeux fermés et mon expression lui indiquait clairement de partir, ce qu'elle fit curieusement. Peut de temps après sa disparition totale de mon champ de vision, je soupira longuement, enfin un peu de paix et de calme. Evidemment, cela ne pouvait pas durer. J'aperçu ,d'un peu loin, la fille à qui j'avais écraser la tête sur le sol. Elle n'était pas du tout seule. Je souris en voyant cette fille et ses amies m'entouré.

- Tu fais preuve d'une grande lâcheté, remarque ! Sa va bien à une mocheté dans ton genre, mais dis-moi donc, qui t'as blessé comme ça ? Oups ! C'est peut être bien moi !

Je souriais, la défiant au plus haut point. Mais bien sur, contre sept fille, j'avais un peu moins de chances. Je ne tarda pas à me retrouver les mains dans le dos, bloquer et maintenue par quatre filles, pendant que les trois autres ne se gênaient pas pour me coller une raclée. Je finis tout de même par cracher du sang. Au moment où j'allais m'en prendre une de trop, je releva la tête, les fusillant littéralement du regard, devenu complètement assassin. Je ressentais enfin un peu de douleur. Je ne me sentais vraiment vivante que quand je souffrais, curieuse façon de vivre non ? Je me releva net, ne laissant pas une chance aux filles derrière moi. Je m'occupa d'elles avant de m'attaquer, avec une extrême violence, aux filles qui me frappaient depuis tout à l'heure. Arrivé à la dernière, j'avais gardé leur sois-disant "chef", lui accordant un traitement de faveur. On pouvait m'apercevoir m'éloigner d'une scène violente, du sang plutôt abondant au sol et plus encore sur moi. Tout ce sang m'appartenais, je ne les avais pas assez amoché pour qu'elles saignent autant. Je m'installa dans un coin éloigner, bien à l'abri des regard et sortis une cigarette. Je m'adossa contre un arbre, mon casque sur les oreilles, la cigarette à la bouche. Je la fuma plutôt vite et je fis un constat de mes blessures. J'avais des côtes casser, une cheville non loin de l'être, de nombreuses, très nombreuses marques au visage, une arcade ouverte et un affreux goût de sang dans la bouche. Je préfère ne pas parler de l'état actuel de mon ventre, vu que c'est de cet endroit en particulier dont proviens la douleur que je ressens. Je remarqua également que mon épaule semblait saigner énormément. Il m'avait sembler apercevoir quelque chose me couper, mais qu'est-ce que ça pouvais être ? Peu importe. Je souriais constamment. Incapable de m'en empêcher dans une situation pareille. Si cette fille voulait me voir sourire de bon cœur, elle avait qu'à me mettre dans le même état que ces filles venaient de le faire.